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Le Barreau de BAYONNE est jumelé avec :
- le Barreau de BEDFORD au QUEBEC
http://www.barreaudebedford.qc.ca/activites/
- le Barreau de PAMPELUNE en ESPAGNE
Illustre Colegio de Abogados - (PAMPELUNE)
Avda. del Ejercito, 2 - Planta 10a
31002 PAMPLONA - Tel. 0034 948 221 475 - Fax 0034 948 206 287
- le Barreau de Gipuzkoa (SAN-SEBASTIAN) en ESPAGNE
Illustre Colegio de Abogados de Gipuzkoa - (SAN-SEBASTIAN)
C/Duque de Mandas 11, bajo
20012 DONOSTIA - SANS-SEBASTIAN - Tel. 0034 943 440 118 - Fax 0034 943 420 620
De même, le Barreau de BAYONNE entretient des relations très régulières avec le Barreaux espagnols de Bilbao.
Illustre Colegio de Abogados de Vizcaya - (BILBAO)
Rampas de Uribitarte, 3
48001 BILBAO - Tel. 0034 944 356 200 - Fax 0034 944 356 201
IURIS MUGA
Le Barreau de BAYONNE a participé à l'élaboration de l'Observatoire juridique transfrontalier IURIS MUGA dont les objectifs sont de faciliter la connaissance mutuelle des systèmes juridiques français et espagnol et aider à la résolution de cas transfrontaliers.
Des avocats du Barreau de BAYONNE, du Barreau de SAN SEBASTIAN, des membres de la Facultés de Droit de SAN SEBASTIAN et de celle de BAYONNE, interviennent dans le cadre des activités organisées par l'Observatoire.
Si vous avez besoin d'être défendu dans le cadre d'une procédure pénale, vous pouvez demander au Bâtonnier de l'Ordre des avocats, par courrier, la désignation d'un Avocat commis d'office. La commission d'office est en effet une variante en matière pénale du système d'Aide Juridictionnelle.
Télécharger la lettre type de demande de désignation d'un Avocat d'Office
Vous devez impérativement joindre à ce courrier les pièces suivantes :
- photocopie de l'intégralité de votre convocation,
- photocopie de votre pièce d’identité avec votre numéro de téléphone,
- photocopie du livret de famille à jour,
- photocopie d’un justificatif de domicile,
- photocopie de votre dernier avis d’imposition,
- photocopie de la dernière déclaration de ressources (ASSEDIC, indemnisations Sécurité Sociale, RSA, AAH ...) ou photocopie des trois derniers bulletins de salaire.
Vous devez adresser ce dossier ou venir le déposer (voir horaires) à :
Ordre des Avocats
22 avenue de la Légion Tchèque
64100 BAYONNE
ATTENTION : les ressources prises en compte, comme pour l'Aide Juridictionnelle, sont celles de toute nature, à l’exception des prestations familiales et de certaines prestations sociales, perçues par l’ensemble du foyer (vous, votre conjoint ou votre concubin, les autres personnes vivant avec vous). Dans ce cas, vous devez nous fournir les documents précités pour l'ensemble des personnes vivant avec vous.
Toutefois, si ces personnes sont les adversaires dans la procédure, leurs ressources ne sont pas prises en considération (pour les divorces par exemple).
IMPORTANT :
N'attendez pas la veille de l'audience pour régulariser votre demande !
Effectuez ces démarches dès réception de la convocation.
Sachez aussi que la commission d'office d'un Avocat n'est pas forcément gratuite : si vos ressources dépassent les plafonds légaux d'Aide Juridictionnelle, l'Avocat commis sera en droit de vous facturer des honoraires.
Dans le cadre de la réforme de la Justice, le Conseil de l'Ordre des avocats du Barreau de BAYONNE a voté ce mardi 27 mars 2018 la suspension des désignations par le Bâtonnier au titre de la commission d'office lors des journées "Justice Morte" le 30 mars, les 4 et 5 avril, les 10 et 11 avril, les 16 et 17 avril ainsi que les 26 et 27 avril 2018.
Motion du Barreau de BAYONNE du 20 mars 2018
Le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats peut vous désigner un Avocat d’office si vous êtes prévenu d’une infraction pénale ou si vous êtes mineur (dans ce deuxième cas, la représentation par avocat est obligatoire).
Une confusion est souvent constatée entre l’aide juridictionnelle et la commission d’office de l’Avocat, si bien qu’il convient de distinguer ces deux termes qui concernent deux procédures bien différentes l’une de l’autre.
L’Avocat commis d’office vous permet d’obtenir la désignation d’un avocat lorsque vous n’en connaissez pas et lorsque l’assistance de l’avocat est urgente ou obligatoire (CRPC).
L'avocat commis d'office est désigné par le Bâtonnier ou le Président de la Cour d'Assises sur demande de l’intéressé.
Lorsque vous avez un Avocat commis d’office, cela ne signifie pas nécessairement qu'il sera "gratuit". Les honoraires de l’Avocat commis d’office seront pris en charge totalement ou partiellement si vous bénéficiez de l’aide juridictionnelle (totale ou partielle) ; si vous ne bénéficiez pas de l’aide juridictionnelle vous devrez régler les honoraires de l’Avocat commis d’office.
L’Avocat commis d’office ne peut pas refuser de vous assister, sauf à justifier auprès du Bâtonnier d’une impossibilité d’assumer la défense qui lui est demandée.
Vous pouvez refuser l’Avocat qui vous a été commis d’office par lettre au Bâtonnier, en expliquant les raisons de votre refus et en demandant un nouvel avocat.
Comment faire la demande : Dossier de demande de C.O
Téléchargez un dossier d'Aide Juridictionnelle
Téléchargez la notice d'aide
Téléchargez la demande d'intervention auprès de l'assureur (protection juridique)
Avocat choisi...
Le bénéfice de l’aide juridictionnelle ne vous prive pas du libre choix de votre Avocat, si celui-ci accepte de vous prêter son concours pour assurer la défense de vos intérêts au titre de l’aide juridictionnelle. Dans l'affirmative, l'avocat vous établira un document attestant qu'il accepte de prendre votre affaire en charge. Cette attestation devra être jointe à votre dossier de demande d'aide juridictionnelle, qui doit être déposé ou envoyé au Bureau d'Aide juridictionnelle de la juridiction compétente.
… ou Avocat désigné
Si vous n’avez pas d’Avocat, ou que vous n’en connaissez pas, il pourra vous en être désigné un par le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats. Il vous faudra cocher la case adéquate.
L’aide juridictionnelle peut être totale ou partielle. En toute hypothèse, y compris si vous bénéficiez de l’aide juridictionnelle totale, le Tribunal peut vous condamner à indemniser ou à rembourser à votre adversaire, s’il gagne le procès, les frais occasionnés par celui-ci.
Elle est accordée aux personnes dont le revenu fiscal de référence ne dépasse pas 11 262 € (barème 2021 pour une personne seule).
Cependant, le bénéficiaire peut être amené à supporter des frais s’il est condamné à payer les frais de l’adversaire par le Juge, ou si le gain du procès lui procure des ressources importantes, auquel cas l’Avocat est en droit de solliciter des honoraires.
Tous vos frais sont pris en charge, à l'exception du droit de plaidoirie fixé à 13 € dû devant certaines juridictions et à payer à votre avocat.
Les sommes engagées avant la demande d'aide juridictionnelle ne sont pas remboursées.
Elle est accordée aux personnes dont le revenu fiscal de référence se situe entre 11 263 € et 16 890 € (barème 2021 pour une personne seule).
Dans ce cas, la part contributive de l’Etat variera entre 55% et 25 %, selon les ressources. L'État ne prend en charge qu'une partie des honoraires d'avocat, vous supporterez une partie du coût de la procédure.
En ce qui concerne les honoraires de votre Avocat restant à votre charge, ceux-ci seront fixés librement avec lui.
Si vous bénéficiez d’une aide juridictionnelle partielle, la part contributive de l’Etat, c’est à dire le montant des frais d’avocat pris en charge par l’Etat, évoluera en fonction de vos ressources.
Le complément d'honoraire sera fixé entre vous et l'avocat et fera l'objet d'une convention d'honoraires soumise au visa du Bâtonnier.
Il faut bien distinguer l'Aide juridictionnelle des contrats de protection juridique.
L’assurance Protection Juridique est un contrat dont vous bénéficiez peut-être via votre compagnie d'assurance. L'assurance Protection juridique prend en charge des frais de procédures ou fournit des services en cas de différend ou de litige opposant l’assuré à un tiers en vue, notamment :
- de défendre ou représenter l'assuré, avant ou pendant une procédure ;
- de défendre l'assuré contre une réclamation dont il est l'objet ;
- d'obtenir réparation à l'amiable, ou devant les tribunaux si nécessaire, du dommage subi.
Pour savoir si vous bénéficiez d’un contrat d’assurance protection juridique, vous devez vérifier vos contrats d’assurance. En effet, elle peut être incluse dans différentes polices et notamment l’assurance habitation, l’assurance automobile, les cartes de crédit, la complémentaire santé, etc.
Attention, il n'est pas possible de cumuler l'assurance Protection Juridique et l'aide juridictionnelle. La loi sur l’aide juridictionnelle a en effet introduit un principe dit de subsidiarité, ce qui signifie qu’une personne éligible à l’aide juridictionnelle n’en bénéficiera pas si elle est titulaire d’un contrat de protection juridique.
La plupart des garanties de protection juridique assurent l’ensemble des membres de la famille (conjoint, enfants et, le plus souvent, toute personne vivant habituellement au sein de la famille).
La protection juridique peut être proposée dans un contrat support (assurance multirisques habitation par exemple) ou dans un contrat autonome. Elle peut aussi être délivrée à l’occasion d’autres prestations (cartes de crédit, cartes d’adhésion à une association).
D’une façon générale, l’assurance protection juridique se décline sous trois formes.
1) La garantie défense pénale et recours après un accident
Cette garantie, largement répandue dans les assurances multirisques habitation et automobile, concerne exclusivement les litiges liés aux événements garantis dans le contrat (accident, dégât des eaux, incendie…).
Elle permet la prise en charge :
- soit de la défense pénale de l’assuré mis en cause ;
- soit de son recours en vue d’obtenir la réparation du préjudice personnel si l’assuré est victime (litige lié à un accident de la circulation, par exemple).
2) La protection juridique couvrant un domaine d’intervention
L’objet de ce type de garantie est de couvrir les événements, conflits ou litiges se rapportant à un domaine précis et dénommé. Il existe de nombreux domaines d’intervention : santé, accidents corporels, habitation, automobile, consommation…
Par exemple, pour une garantie concernant les litiges liés à l'achat, la location ou la livraison d'un bien ou la mauvaise exécution d'un service, c’est une protection juridique «consommation» qu’il conviendra de souscrire.
3) La protection juridique générale
Il s'agit de la garantie la plus large proposée par l'assureur qui définit précisément son étendue, soit positivement en indiquant la liste des domaines couverts, soit négativement en indiquant la liste des exclusions. Dans ce dernier cas, tous les domaines sont par principe couverts à l'exception de ceux mentionnés dans les exclusions. Cette garantie couvre la grande majorité des litiges de la vie quotidienne. Elle peut également comprendre la garantie défense pénale et recours suite à un accident.
Si vous rencontrez un problème avec votre avocat concernant ses honoraires, la procédure est la suivante, selon les dispositions de l'article 174 et suivants du Décret n°91-1197 du 27 novembre 1991 organisant la profession d'avocat :
Les contestations concernant le montant et le recouvrement des honoraires des avocats ne peuvent être réglées qu'en recourant à la procédure prévue aux articles suivants.
Les réclamations sont soumises au bâtonnier par toutes parties par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou remise contre récépissé. Le bâtonnier accuse réception de la réclamation et informe l'intéressé que, faute de décision dans le délai de quatre mois, il lui appartiendra de saisir le premier président de la cour d'appel dans le délai d'un mois.
L'avocat peut de même saisir le bâtonnier de toute difficulté.
Le bâtonnier, ou le rapporteur qu'il désigne, recueille préalablement les observations de l'avocat et de la partie. Il prend sa décision dans les quatre mois. Cette décision est notifiée, dans les quinze jours de sa date, à l'avocat et à la partie, par le secrétaire de l'ordre, par lettre recommandée avec demande d'avis de réception. La lettre de notification mentionne, à peine de nullité, le délai et les modalités du recours.
Le délai de quatre mois prévu au troisième alinéa peut être prorogé dans la limite de quatre mois par décision motivée du bâtonnier. Cette décision est notifiée aux parties, par lettre recommandée avec demande d'avis de réception, dans les conditions prévues au premier alinéa.
La décision du bâtonnier est susceptible de recours devant le premier président de la cour d'appel, qui est saisi par l'avocat ou la partie, par lettre recommandée avec demande d'avis de réception. Le délai de recours est d'un mois.
Lorsque le bâtonnier n'a pas pris de décision dans les délais prévus à l'article 175, le premier président doit être saisi dans le mois qui suit.
L'avocat et la partie sont convoqués, au moins huit jours à l'avance, par le greffier en chef, par lettre recommandée avec demande d'avis de réception.
Le premier président les entend contradictoirement. Il peut, à tout moment, renvoyer l'affaire à la cour, qui procède dans les mêmes formes.
L'ordonnance ou l'arrêt est notifié par le greffier en chef par lettre recommandée avec demande d'avis de réception.
Lorsque la décision prise par le bâtonnier n'a pas été déférée au premier président de la cour d'appel, elle peut être rendue exécutoire par ordonnance du président du tribunal judiciaire à la requête, soit de l'avocat, soit de la partie.
Conformément à l’article 9 du décret n° 2019-966 du 18 septembre 2019, les présentes dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2020.
Lorsque la contestation est relative aux honoraires du bâtonnier, celle-ci est portée devant le président du tribunal judiciaire.
Le président est saisi et statue dans les conditions prévues aux articles 175 et 176.
Conformément à l’article 9 du décret n° 2019-966 du 18 septembre 2019, les présentes dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2020.
Vous devez joindre à votre lettre de saisine du Bâtonnier (réclamation) le questionnaire ci-dessous ainsi que les copies de tous les documents nécessaires à l'instruction de votre contestation.